Nico Jassies Marinus van der Lubbe et l'incendie du Reichstag |
Décembre 2004 |
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Au soir du 27 février 1933, un jeune chômeur révolutionnaire hollandais, Marinus van der Lubbe, mettait le feu au Parlement allemand. Il espérait ainsi donner le signal de l'insurrection des ouvriers d'Allemagne, encore solidement organisés et puissamment armés, contre un système qui venait de placer démocratiquement Hitler à sa tête avec la passivité complice des leaders « socialistes » et « communistes ». Mais à l'aube du lendemain, la presse « ouvrière » était unanime à dénoncer la « provocation nazie » dont Van der Lubbe, arrêté en flagrant délit aurait été l'instrument ; ses véritables motivations étaient noyées dans un flot de calomnies, et lui-même était décapité onze mois plus tard, broyé par les mensonges en miroir des machines de propagande nazie et stalinienne, au terme tragique d'une grotesque farce judiciaire. Le prolétariat allemand ne se souleva pas, et fut écrasé sous la botte nazie.
L'étude de Nico Jassies que nous avons traduite est l'indispensable synthèse des recherches les plus abouties sur l'incendie du Reichstag, faite en 2000 par l'un des meilleurs connaisseurs du sujet. Dans une postface inédite rédigée à l'attention du public français, l'auteur montre comment la mémoire de l'événement a pu être si longtemps falsifiée, et peut l'être encore, par les historiens mercenaires partisans du grand sommeil, et dénonce aussi les manœuvres de deux écrivains « libertaires » qui ont récemment instrumentalisé la vérité historique pour défendre quelques-uns des mensonges qu'ils croient, ou feignent de croire, être la vérité d'aujourd'hui. |
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192 pages + 8 pages hors texte traduit du néerlandais |
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14 x 20,5 cm |
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ISBN 2-9521094-0-0 |
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8 € |
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